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SMIC 2024

 

SMIC : guide complet pour les salariés et les employeurs

 

Article mis à jour le 2 avril 2024

 

marque employeur

Montant du SMIC 2024 (avril 2024)

 

SMIC net horaire :

9,22 € / heure

SMIC brut horaire :

11,65 € / heure

SMIC net mensuel :

1 398,69 € / mois

SMIC brut mensuel :

1 766,92 € / mois

Smic mensuel calculé sur une base de 35 heures par semaine.

Source : https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A17008

Montant du SMIC hôtelier 2024 (avril 2024)

 

SMIC brut horaire :    11,72 €           

SMIC brut mensuel : 2 183,59 €

 

SMIC mensuel calculé sur une base de 39 heures par semaine.

Source : https://www.aide-sociale.fr/taux-horaire-smic-hotelier/Les_montants_du_Smic_hotelier_2024

 

 

Montant du SMIC Mayotte (avril 2024)

 

SMIC brut mensuel : 8,80 €

SMIC brut horaire :    1 334,67 €

SMIC mensuel calculé sur une base de 35 heures par semaine.

 

infographie smic 2024

Qu’est-ce que le SMIC ?

 

Le Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance, connu sous l’acronyme SMIC, représente bien plus qu’une simple valeur numérique dans l’échiquier économique et social français. Il s’agit d’une mesure gouvernementale déterminante, conçue pour protéger les travailleurs en instaurant un seuil de rémunération minimal. En garantissant un pouvoir d’achat de base, le SMIC contribue activement à l’équilibre et à la justice sociale, particulièrement pour les employés exerçant des métiers nécessitant des compétences moindres ou en phase d’entrée sur le marché du travail.

 

Inscrit au cœur des dispositifs législatifs, le SMIC est un instrument de lutte contre la précarité et l’exclusion économique. Il constitue un plancher salarial, en dessous duquel aucun employeur ne peut rémunérer son personnel, ce qui en fait un pilier de la protection des travailleurs. C’est un élément essentiel de la négociation collective et du dialogue social, jouant un rôle central dans la modulation des politiques d’emploi et des stratégies d’investissement des entreprises.

 

Le SMIC s’adapte aussi à l’évolution du coût de la vie, ajusté annuellement pour refléter les changements dans l’indice des prix à la consommation ainsi que la croissance économique. Cet ajustement est crucial : il permet de préserver le pouvoir d’achat des salariés les moins bien rémunérés face à l’inflation, assurant ainsi la stabilité économique des ménages.

 

En somme, le SMIC n’est pas seulement un chiffre sur une feuille de paie ; il incarne la volonté d’une société de promouvoir la dignité du travail et d’offrir des conditions de vie décentes à tous ses membres.

 

Histoire du SMIC

 

L’histoire du SMIC, qui traverse plusieurs décennies de l’évolution économique et sociale de la France, est une chronique de la lutte pour la justice salariale et la reconnaissance de la valeur du travail humain. Cette mesure, au cœur des politiques sociales de la nation, révèle comment la législation a cherché à protéger les travailleurs les plus vulnérables.

 

Origines du SMIC : l’ère du SMIG

 

C’est en 1950 que le gouvernement français, dans un contexte de reconstruction post-guerre et de croissance économique rapide, instaure le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG). Cette première version du salaire minimum (loi du 11 février 1950) visait à assurer aux travailleurs un niveau de rémunération juste et suffisant pour vivre dignement, en considération des prix et du coût de la vie de l’époque. Le SMIG est alors la réponse aux préoccupations croissantes concernant les inégalités de revenus et le bien-être des classes laborieuses.

 

L’instauration du SMIG fut une révolution dans le paysage du travail, établissant pour la première fois une norme de salaire minimale obligatoire. Ce fut une reconnaissance claire que chaque travailleur mérite une rémunération qui respecte sa contribution au développement économique et social du pays.

 

1970 : transition vers le SMIC

 

L’année 1970 marque un tournant majeur avec la transformation du SMIG en SMIC. Cette évolution n’est pas seulement sémantique ; elle s’accompagne d’une réforme structurelle importante. Le SMIC ne se limite plus à un ajustement annuel selon l’inflation mais inclut également un lien avec la croissance économique. Ce changement signifie que les salariés bénéficient désormais directement des fruits de l’expansion économique, ce qui constitue un progrès significatif dans la participation de la main-d’œuvre aux succès de l’économie nationale.

 

L’indexation sur la croissance économique reflète un principe fondamental : la prospérité économique d’un pays doit profiter à tous ses citoyens, y compris ceux qui sont en bas de l’échelle salariale. Elle traduit aussi la reconnaissance que le travail est un facteur clé de cette croissance et que les travailleurs méritent d’en partager les bénéfices.

 

Évolution et adaptations du SMIC

 

Depuis sa création, le SMIC a fait l’objet de nombreuses adaptations et revalorisations pour s’aligner avec l’évolution des conditions économiques et répondre aux besoins des travailleurs. Des mécanismes d’ajustement automatiques ont été introduits pour garantir que le SMIC suive l’inflation et préserve le pouvoir d’achat des salariés. Au fil des années, divers gouvernements ont également apporté des coups de pouce discrets au SMIC, le rehaussant au-delà de l’inflation pour soutenir les bas salaires.

 

Cependant, le SMIC a aussi été au cœur de débats intenses entre les économistes, certains avançant que son augmentation pouvait avoir un effet négatif sur l’emploi, notamment chez les jeunes et les travailleurs peu qualifiés. Ces discussions ont conduit à l’adoption de politiques d’allègement des charges sur les bas salaires pour inciter les entreprises à embaucher malgré le coût croissant du travail.

 

Le SMIC en 2024

 

Aujourd’hui, le SMIC reste un baromètre essentiel de la santé économique et sociale de la France. Il est l’expression d’un consensus social sur la nécessité d’un partage équitable de la richesse et sur l’importance de la solidarité nationale. Les augmentations du SMIC sont désormais attendues chaque année, avec un regard attentif porté par les syndicats, les entreprises et les politiques, chacun reconnaissant l’impact significatif de cette mesure sur l’économie.

 

En définitive, l’histoire du SMIC est celle d’un compromis entre la nécessité de soutenir les revenus des travailleurs et la volonté de préserver la compétitivité des entreprises. C’est l’histoire d’un équilibre délicat entre la protection sociale et les impératifs économiques, qui continue d’évoluer au gré des défis contemporains.

 

Revalorisation du SMIC

 

La revalorisation annuelle du SMIC est un exercice d’équilibre économique et social délicat, qui se situe au croisement de l’interventionnisme gouvernemental et de la concertation avec les acteurs du marché du travail. Ce processus, encadré par le Code du travail français, fait appel à des mécanismes de correction qui prennent en compte l’inflation ainsi que l’évolution des salaires ouvriers et employés pour assurer que le pouvoir d’achat des travailleurs au SMIC reste stable, voire s’améliore.

 

 Les mécanismes de revalorisation

 

Le SMIC fait l’objet d’une attention particulière car il est l’indice de référence des revenus des travailleurs les moins rémunérés. La revalorisation se base principalement sur deux facteurs :

 

  1. L’inflation : Mesurée pour les 20 % des ménages aux revenus les plus faibles, elle est le reflet de la hausse des prix à la consommation. La protection du pouvoir d’achat des salariés rémunérés au SMIC impose que leur salaire évolue au moins aussi rapidement que l’inflation.

 

  1. L’indice des salaires : Le deuxième critère repose sur l’évolution des salaires moyens des ouvriers et des employés. Cette mesure permet d’aligner le SMIC sur la croissance salariale générale et de partager les fruits de la croissance économique.

 

 Le rôle du gouvernement et des partenaires sociaux

 

Le gouvernement, en collaboration étroite avec les partenaires sociaux – syndicats et organisations patronales –, joue un rôle déterminant dans le processus de revalorisation du SMIC. Il tient compte des recommandations issues de la Commission nationale de la négociation collective pour définir le pourcentage de hausse du SMIC.

 

Cependant, au-delà de la formule mathématique qui fixe la revalorisation minimale, le gouvernement peut décider d’un coup de pouce supplémentaire. Cette décision politique peut être influencée par des considérations économiques telles que la croissance économique, le taux de chômage, ou des critères plus politiques comme la volonté de soutenir la consommation ou de répondre à une situation sociale tendue.

 

 Les impacts de la revalorisation

 

La revalorisation du SMIC présente plusieurs enjeux :

 

– Pour les travailleurs, elle garantit que leurs revenus ne seront pas érodés par l’inflation et qu’ils participent équitablement à la prospérité économique collective.

 

– Pour les entreprises, l’augmentation du SMIC a un impact direct sur la masse salariale et peut influencer les décisions d’emploi, particulièrement pour les secteurs à forte intensité de main-d’œuvre.

 

– Pour l’économie, une augmentation du SMIC peut stimuler la demande globale en augmentant le pouvoir d’achat, mais elle peut également entraîner des effets inflationnistes ou peser sur la compétitivité.

La revalorisation du SMIC est donc bien plus qu’une simple opération arithmétique ; c’est le reflet des politiques sociales et économiques. Elle souligne l’engagement de l’État à assurer une rémunération équitable tout en prenant en considération les réalités économiques des entreprises. Cet équilibre nécessite une veille constante et une adaptation agile pour répondre aux évolutions de la conjoncture économique et aux besoins de la société.

 

 

Évolution du SMIC depuis 1980

 

 Le tableau ci-dessous présente l’éviolution du montant du SMIC depuis 2000.

Année Date d'entrée en vigueur Smic horaire brut (en euros) Smic mensuel brut pour 151,67 heures de travail (en euros) Smic mensuel brut pour 169 heures de travail (en euros) Smic horaire brut (en Francs)
2024 01/01/2024 11,65 € 1766,92 €
2023 01/05/2023 11,52 € 1747,20 €
2023 01/01/2023 11,27 € 1709,28 €
2022 01/08/2022 11,07 € 1678,95 €
2021 01/10/2021 10,48 € 1589,47 €
2021 01/01/2021 10,25 € 1554,58 €
2020 01/01/2020 10,15 € 1539,42 €
2019 01/01/2019 10,03 € 1521,22 €
2018 01/01/2018 9,88 € 1498,47 €
2017 01/01/2017 9,76 € 1480,27 €
2016 01/01/2016 9,67 € 1466,62 €
2015 01/01/2015 9,61 € 1457,52 €
2014 01/01/2014 9,53 € 1445,38 €
2013 01/01/2013 9,43 € 1430,22 €
2012 01/07/2012 9,40 € 1425,67 €
2012 01/01/2012 9,22 € 1398,37 €
2011 01/12/2011 9,19 € 1393,82 €
2011 01/01/2011 9,00 € 1365,00 €
2010 01/01/2010 8,86 € 1343,77 €
2009 01/07/2009 8,82 € 1337,70 €
2008 01/07/2008 8,71 € 1321,02 €
2008 01/05/2008 8,63 € 1308,88 €
2007 01/07/2007 8,44 € 1280,07 €
2006 01/07/2006 8,27 € 1254,28 €
2005 01/07/2005 8,03 € 1217,88 € 1357,07 €
2004 01/07/2004 7,61 € 1286,09 €
2003 01/07/2003 7,19 € 1215,11 €
2002 01/07/2002 6,83 € 1154,27 €
2001 01/07/2001 6,67 € 1127,23 € 43,72 FRF
2000 01/07/2000 42,02 FRF

Est-il possible d’être payé moins que le SMIC ?

 

Le SMIC constitue le seuil minimal de rémunération pour les salariés en France, assurant une protection contre les salaires excessivement bas. Cependant, il existe des situations encadrées par la loi où une rémunération inférieure au SMIC est autorisée. Ces exceptions sont conçues pour répondre à des circonstances particulières, impliquant souvent des personnes en formation ou en début de parcours professionnel.

 

 Les Apprentis

 

La rémunération des apprentis est l’une des exceptions les plus notables à la règle du SMIC. Dans le cadre de l’apprentissage, qui combine formation théorique et pratique en entreprise, les apprentis perçoivent une rémunération qui varie en fonction de leur âge et de leur progression dans le cycle de formation. Cette rémunération est un pourcentage du SMIC qui augmente avec chaque nouvelle année d’apprentissage. L’idée sous-jacente est que l’apprenti, bien que travaillant, est aussi en train d’apprendre et que cette formation constitue une part importante de la rétribution.

 

Les Stages

 

Pour les stages en entreprise, la législation française prévoit des règles spécifiques. Un stage n’est pas considéré comme un emploi au sens traditionnel du terme, car il vise principalement à acquérir une expérience professionnelle dans le cadre d’un cursus d’études. Ainsi, lorsque les stages dépassent une certaine durée, une gratification est obligatoire, mais celle-ci peut être inférieure au SMIC. Cette gratification est établie sur des bases forfaitaires et n’est pas soumise aux mêmes charges sociales qu’un salaire.

 

Autres cas d’exception

 

D’autres cas d’exception existent également, tels que certains dispositifs d’insertion professionnelle pour les personnes éloignées de l’emploi ou pour les personnes en situation de handicap travaillant dans des structures adaptées. Dans ces contextes, l’objectif est d’offrir une expérience et une intégration professionnelles tout en tenant compte de situations particulières. 

 

 

Taux de charge sociale pour un salaire au niveau du SMIC

 

Le taux de charge sociale sur un salaire au niveau du SMIC est un élément essentiel de la structure salariale en France. Ces charges sont prélevées sur le salaire brut et servent à financer divers aspects de la protection sociale. En France, pour un salaire au SMIC, les charges sociales se répartissent entre les cotisations patronales et salariales.

 

Répartition des charges sociales

 

Voici une répartition indicative des charges pour un salaire au SMIC :

 

– Cotisations salariales : Elles sont prélevées directement sur le salaire du travailleur et incluent les cotisations de sécurité sociale (maladie, maternité, invalidité, décès), les cotisations de retraite, et les cotisations pour l’assurance chômage. Pour un salaire au SMIC, le total des cotisations salariales représente environ 20 à 23 % du salaire brut.

 

– Cotisations patronales : Elles sont à la charge de l’employeur et couvrent également les assurances sociales, les allocations familiales, les accidents du travail, les cotisations de retraite complémentaire et l’assurance chômage. Les cotisations patronales pour un SMIC peuvent s’élever à environ 42 % du salaire brut.

 

Il est à noter que le gouvernement peut mettre en place des réductions de charges, notamment des allègements sur les bas salaires pour encourager l’emploi. Ces allègements peuvent réduire significativement le coût total des charges pour l’employeur.

 

Financement des systèmes de protection sociale

 

Les charges sociales prélevées sur le salaire au SMIC financent plusieurs volets de la protection sociale :

 

– Sécurité sociale : Elle offre des garanties contre les risques de maladie, de maternité, d’invalidité et de décès. Elle assure aussi une couverture pour les soins de santé et les prestations familiales.

 

– Retraite : Les cotisations alimentent les caisses de retraite, assurant ainsi le versement des pensions de retraite et de réversion.

 

– Assurance chômage : Elles permettent le fonctionnement de l’assurance chômage, qui assure un revenu de remplacement aux travailleurs involontairement privés d’emploi.

 

– Accidents du travail et maladies professionnelles : Elles financent la prise en charge des accidents du travail et des maladies professionnelles, offrant des indemnités et des soins aux travailleurs concernés.

 

– Allocations familiales : Elles contribuent au financement des allocations familiales, destinées à soutenir les familles dans l’éducation et le soin des enfants.

 

 

Quel est le nombre de personnes au smic en France en 2024 ?

 

 

En France, le salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) constitue la rémunération horaire minimale que les employeurs doivent légalement verser à leurs salariés. Au 1er janvier 2023, la France comptait 3,1 millions de salariés du secteur privé rémunérés au SMIC, ce qui représente 17,3% de l’ensemble des salariés de ce secteur, un taux record dans l’histoire récente du pays.

 

Cette proportion de salariés payés au SMIC a connu une augmentation significative au cours des dernières années.

En 2021, environ 12% des salariés étaient concernés par le SMIC, un chiffre qui a grimpé à 14,5% en 2022 avant d’atteindre les 17,3% en 2023. Cette hausse s’explique en grande partie par les revalorisations successives du SMIC en réponse à l’inflation, avec six augmentations depuis l’année 2021[4]. De janvier 2021 à mai 2023, le SMIC horaire brut est passé de 10,25 euros à 11,52 euros, soit une hausse d’environ 12 %.

 

Sur une période plus longue, l’évolution du nombre de salariés payés au SMIC en France reflète les changements économiques et les politiques salariales du pays. Depuis sa création en 1970, le SMIC a été régulièrement revalorisé, souvent en fonction de l’inflation et parfois par des “coups de pouce” gouvernementaux. Ces augmentations ont eu un impact significatif sur le salaire moyen, notamment en raison de l’indexation réglementaire du SMIC sur la moitié des gains de pouvoir d’achat du salaire horaire de base des ouvriers (SHBO).

 

Cependant, la dynamique des quarante dernières années montre que le SMIC a connu une croissance plus élevée que le salaire moyen, ce qui a contribué à réduire les écarts de rémunération et à augmenter le nombre de salariés concernés par le salaire minimum. Cette tendance a été particulièrement marquée lors des périodes de forte inflation, où les revalorisations automatiques du SMIC ont permis de maintenir le pouvoir d’achat des salariés les moins bien rémunérés, mais ont également entraîné un rapprochement des bas salaires vers le niveau du SMIC.

 

La “smicardisation” de l’économie française, terme utilisé pour décrire l’augmentation du nombre de salariés payés au SMIC, est devenue un sujet de préoccupation sociale et politique, car elle soulève des questions sur la structure des salaires, la négociation collective et la compétitivité de l’économie française. Les débats actuels portent sur la nécessité de réformer le mode de revalorisation du SMIC et de renforcer la négociation collective pour permettre une meilleure dynamique salariale et réduire la pauvreté laborieuse.

 

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